1 - Vous risqueriez les bonnes surprises sur vous
Quoi de plus rassurant que de croire bien se connaître ? Rien, en effet, jusqu'au moment où (cochez la bonne case)
□ Zorro / Jeanne D'arc
□ Mère Térésa / Sœur Emmanuelle
□ Mec super cool / Fille méga sympa
rendrait bien son tablier. Une bonne fois pour toutes.
Jusqu'à ce décalage de trop entre ce que vous croyez valoir, vouloir, et ce que vous vous obligez à faire pour paraître aimable. À l'intérieur pourtant, tous les voyants sont au rouge ... et vous continuez à jouer au daltonien : vous colorez tout en vert, couleur de l'espoir.
Et si vous arrêtiez d'envoyer tous ces messages qui ne vous correspondent plus, qu'est ce que cela changerait pour vous ? De quelles mauvaise surprise êtes -vous si sûr ? Et si vous vous trompiez, qu'est- ce que cela modifierait en vous ?
2 - Vous seriez enclin à arrêter de tourner en rond
Vous avez remarqué comme nous sommes tous des scénaristes en herbe ? Frustrations, déceptions, tristesse, désappointement déclenchent toujours la même rengaine à la question posée :
- Vous lui en avez parlé ? vous lui avez demandé ?
- Non ... mais (refus + justification = résistance familière donc confortable) ... de toute façon ça ne sert à rien, je sais très bien ce qu'il (elle) va me dire ... je sais très bien ce qu'il (elle) va faire ...
La force centrifuge de votre moulin à pédaler toujours les mêmes gestes, les mêmes idées, les mêmes scénarios est le seul garant fiable qui vous assure une force gravitationnelle exempte de chutes. Le paysage est le même, pas très varié certes, mais au moins sans surprise (voir 1). À ne s'en passer sous aucun prétexte. Avancer s'accompagne toujours de méchantes culbutes involontaires, en tout cas c'est ce que votre subconscient a retenu de son apprentissage de la marche : quel labeur ! Et si vous avanciez sans chute garantie ?
Et si le pire, la douleur n'étaient pas au rendez-vous ? Et si l'inconfort tant redouté n'était qu'un mauvais tour de passe-passe de votre ego végétatif ? Et si vous choisissiez un chemin au final lumineux, qu'est-ce qu'il se passerait ?
3 - Vous vous sentiriez profondément et durablement changé(e)
Mieux dans votre peau, sachant enfin qui vous êtes et ce que vous voulez.
- Travailler sur 12 valeurs pour en déduire ses besoins ? Pff ! trop facile comme questions ! Vous êtes persuadée(e) que l'Amour, l'Honnêteté et autres valeurs à la Nelson Mandela méritent à peine de s'y arrêter tant elles sont ... universelles. Universelles ? Sans doute êtes-vous juste un copié-collé de votre voisin alors. Désolée de vous chagriner avec un détail de taille : elles sont universelles, certes, et s'expriment de façon unique au travers de vous. Car l'Amour, l'honnêteté, toutes vos valeurs existent telles que vous les vivez, telles que vous les ressentez, dans votre vie, au travers de votre éducation, de vos expériences, de vos filtres, de votre environnement relationnel. Et ce de façon unique. Tout naturellement, l'expression de vos besoins le sera tout autant. Et bizarrement, lorsqu'on (re)connaît enfin ses besoins, savoir ce que l'on veut vraiment devient tellement plus facile.
Et si vous osiez explorer le caractère unique de vos valeurs, reconnaître et exprimer vos besoins, il se passerait quoi ?
4 - Vous pourriez souffrir d'une satisfaction chronique ... à faire les bons choix pour vous
100 fois sur le métier vous avez remis votre ouvrage. Cette fois c'est terminé ! On ne vous y reprendra plus ! Vous êtes bien assez intelligent, grand, mature, lucide, pour y arriver tout seul ! Mais quelques minutes plus tard, la seule lucidité qui vous anime, c'est de constater que ce sentiment de nullité, pas à la hauteur, une fois de plus abusé (e) par les autres, d'un échec programmé, d'un mur couru d'avance, vous l'emmenez partout avec vous en voyage depuis ... 5, 10, 20, 30 voire 40 ans pour les plus courageux et les plus persévérants ! Vous avez bien du courage et du mérite, personne ne peut vous retirer ces qualités-là.
Et s' il n'y avait pas de bons ou de mauvais choix, mais un monde à explorer, il se colorerait de quelles couleurs ? Et si vous choisissiez d'agir plutôt que de gamberger à plus soif, qu'est ce que vous risqueriez ?
5 - Vous auriez du plaisir à prendre la responsabilité de vos décisions
Parce que la faute des autres présentent de multiples avantages, il serait bien sot de vouloir s'en passer ! Et puis cela nous rappelle tellement le cocon maternel : ah ! la toute-puissance du nouveau-né qui n'a que ses cris pour faire entendre ses besoins ! Cet Autre identifié comme mon Moi qui avait l'entière responsabilité de mon Bien- Être ou de mon Mal -Être. Nostalgie d'un temps révolu ? Pas forcément ... Adulte, cela nous fait faire un paquet d'économie d'énergie à court terme : j'attends que l'on me devine, que l'on perce le mystère de mes besoins. Si l'on me devine c'est que l'on m'aime, et si l'on m'aime alors je suis bien ! Le reste du temps, je vais mal.
Et à long terme , cela se paye. Au bord du burn-out, de notre petite ou grande déprime, notre coquille de noix sur mer agitée, vents forts à modérés, a un mal de mer invivable.
Et si vous preniez la responsabilité de vos besoins, de vos décisions à les nourrir ou à les demander, que se passerait-il ? Que risqueriez-vous , la noyade, l'abandon avec les femmes et les enfants d'abord ? Ne risqueriez-vous pas, vous, d'avoir le sentiment d'abandonner les autres ? Et si ce risque vous faisait grandir en confiance en Soi, en estime de Soi, comment le vivriez-vous ?
6 - Vous seriez tenté de donner du sens à votre vie
Le moulin à hamster, c'est chouette. Et ça amuse les enfants pour les mercredis pluvieux. Un temps. Plus ou moins long selon les résistances (voir 2 et 4). Et c'est là où le coaching que je propose est particulièrement néfaste : j'ai tout mon temps puisque la vie est un grand jeu d'exploration. Avec boussole pour certains, à l'aveuglette pour d'autres, à la machette parfois pour jungle émotionnelle inextricable, sur lit de rivière pour en faire jaillir les diamants cachés, tout est prétexte à voyager dans un monde inconnu : soi-même. Et allez savoir si vous ne seriez pas amené à vous détendre ! Et ça, c'est juste pas possible.
Et si vous connaître enfin, avec vos zones d' ombre et de lumière, vous amenait à ne plus vous condamner, vous juger, vous dévaloriser, il se passerait quoi ? Et si donner du sens à votre vie se cachait dans l'Être, et non pas dans le Faire tous azimuts, qu'est- ce que vous risqueriez ?
7 - Vous oseriez des chemins jusqu'alors pensés impossibles
Et ça ... je ne le souhaite à personne !
Vous connaissez tous cette maxime attribuée à Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. La difficulté d'une situation, d'un projet ou d'un changement ne sont en rien un concept objectif.
Vous en appréciez la faisabilité en fonction d'un nombre incalculable de freins, de croyances, d'excuses à ne pas faire. Le point commun entre toutes ces agitations cérébrales qui vous paniquent d'avance ? La peur, des peurs, vos peurs. En coaching , vous pourriez bien regarder tous ces dragons tapis au fond de votre ventre, et les apprivoiser, puis les dissoudre. Cela pourrait bien laisser de la place pour une belle stratégie enthousiaste, une vision claire, des sentiments constructifs tous nouveaux teintés de légèreté, de liberté, d'audace, de confiance en Soi.
Et si vous n'aviez plus peur, qu'est-ce que cela changerait pour vous ? Et si vous remplaciez les freins par un accélérateur, il se passerait quoi ?
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